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Selon une étude publiée vendredi 20 mai dans la revue scientifique One Earth, une personne perd en moyenne 44 heures de sommeil par an en raison du réchauffement climatique.
Une étude, publiée vendredi 20 mai dans la revue scientifique One Earth, a révélé que le réchauffement climatique serait directement responsable d’une dégradation du sommeil. Et pour cause, les températures augmentent plus rapidement la nuit que le jour.
Le nombre d’heures de sommeil perdues par personne s’élèverait à 44 en moyenne par an, notent les chercheurs. Ces derniers disent que cette perte de sommeil serait plus élevée chez les femmes que les hommes. Elle serait également deux fois plus élevée pour les plus de 65 ans, voire trois fois plus pour les personnes se trouvant dans un pays sous développé.
Pour leur recherche, les scientifiques ont demandé à 47 000 personnes de 68 pays différents de porter un bracelet de suivi de leur sommeil. Les chercheurs ont ensuite compilé les données de sept millions de nuits entre 2015 et 2017.
Le responsable des recherches a toutefois précisé que ces résultats ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. En effet, les personnes à faibles revenus vivant dans des pays chauds sont sous-représentées dans l’étude. La dégradation du sommeil peut avoir des effets dévastateurs sur la santé avec des risques accrus de crises cardiaques, de suicides, d’accidents.