La découverte de la transmission potentielle de la maladie d’Alzheimer par les hormones de croissance a suscité des préoccupations et des recherches approfondies. Zoom sur le sujet.
L’association entre les hormones de croissance et la transmission de la maladie d’Alzheimer remonte aux années 1980.
À cette époque, des cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob, une maladie neurodégénérative, ont été signalés chez des personnes ayant reçu des traitements d’hormones de croissance à partir de glandes pituitaires humaines. Cette observation a soulevé des inquiétudes quant à la possibilité que des agents infectieux, tels que des prions responsables de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, puissent être présents dans les préparations d’hormones de croissance.
Des études épidémiologiques et expérimentales ont été menées pour évaluer le risque de transmission de la maladie d’Alzheimer par les hormones de croissance. Bien que les preuves ne soient pas concluantes, certaines études suggèrent qu’il existe un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer chez les personnes ayant reçu des traitements d’hormones de croissance à partir de glandes pituitaires humaines. Cependant, d’autres études n’ont pas trouvé de lien significatif entre l’exposition aux hormones de croissance et le risque de développer la maladie d’Alzheimer.
Il est important de noter que la majorité des traitements d’hormones de croissance actuellement disponibles sont synthétiques et ne sont pas dérivés de glandes pituitaires humaines. De plus, les procédures de purification et de fabrication des hormones de croissance ont considérablement évolué depuis les années 1980, ce qui réduit considérablement le risque de contamination par des agents infectieux.