Selon des scientifiques britanniques, les femmes trop centrées sur le travail sont plus sujettes à la dépression que les hommes.
Les scientifiques de la Queen Mary University of London (QMUL) ont analysé le comportement des femmes et des hommes qui travaillent durant les jours fériés. Selon eux, les femmes sont plus affectées par la dépression que les hommes. Le résultat de leurs études a été publié sur le site ScienceDaily.
En effet, les femmes travaillant plus de 55 heures par semaine se plaignaient davantage de symptômes de la dépression, soit 7,3% plus souvent que celles qui ne font que 35 à 40 heures par semaine. En outre, celles qui sont obligées de travailler les jours fériés sont aussi plus souvent frappées par la dépression, soit à hauteur de 4,6%. Chez les hommes, travailler durant les jours fériés augmenterait de 3,4% le risque du développement de la dépression.
Selon Sputniknews, les scientifiques ont rapporté que les femmes subissent une double charge. En effet, elles doivent s’occuper des tâches ménagères en plus de son travail. Les statistiques ont précisé enfin que les femmes qui travaillent les jours fériés occupent des postes mal payés.
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