Le terme anglophone kinkeeping est apparu dans les années 1980 et ont le doit à Carolyn J. Rosenthal, une sociologue américaine. Mais de quoi s’agit-il ?
Sur TikTok, une étudiante de 19 ans explique ce que c’est que cette charge invisible pour les femmes. Le kinkeeping décrit le fardeau invisible et émotionnel se reposant sur les femmes d’avoir la casquette de ’gardienne des relations familiales’, et de s’occuper des autres. Comme le précise le site entrenous.fr, cela inclut des tâches comme prendre soin des enfants ou organiser les vacances familiales…
Souvent, les femmes doivent prévenir des besoins des autres, gérer les conflits internes, organiser des réunions de famille ou maintenir les liens entre les membres d’un clan.
La gent féminine est souvent vue comme celle qui doit être responsable des relations familiales. Mais cette surcharge de stress est mauvaise pour la santé. Qui plus est, le kinkeeping peut se présenter comme une responsabilité invisible difficile à déterminer.
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Par ailleurs, comme le rapporte le magazine Elle, une étude de 2015 dans la ’National Library of Medicine’ révèle que ce phénomène pourrait s’expliquer en partie par "le biais matrifocal" qui "place les mères et les grands-mères au centre métaphorique de la famille, en raison de leurs rôles stéréotypés de soignantes et d’échangeuses de ressources au sein du réseau familial".
Les femmes reçoivent alors cette fonction, automatiquement, et sont jugées plus aptes à gérer les relations, comme si c’était une "extension de leurs fonctions maternelles", selon l’historienne Marie-Françoise Collière.
"On s’en doute, le kinkeeping n’est pas reconnu… parce que ceux qui en bénéficient ne se rendent pas compte des efforts fournis", note le magazine féminin.
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