D’après une étude faite par un groupe de chercheurs en Europe et aux États-Unis, l’homosexualité n’est pas déterminée par un gène "gay", mais un ensemble de facteurs.
Un seul gène ne définit pas les préférences sexuelles, selon une étude menée par des chercheurs européens et américains, et publiée jeudi 29 août, par la revue Science. Ils ont ainsi confirmé qu’elles sont nées de multiples régions du génome et des facteurs environnementaux. L’étude s’est basée sur un demi-million de profils ADN.
"Il est de facto impossible de prédire l’orientation sexuelle d’une personne d’après son génome", a expliqué Ben Neale, membre du Broad Institute d’Harvard et du MIT.
Le scientifique a précisé qu’il n’y a pas de gène "gay" unique, mais plusieurs petits effets génétiques répartis dans le génome.
L’environnement dans lequel vit et grandit une personne s’ajoute au facteur génétique. Les chercheurs ont ainsi indiqué que l’effet génétique est indiscutable. Par contre, l’environnement durant l’enfance aura un impact important.
"C’est un comportement complexe où la génétique joue un rôle, mais probablement de façon minoritaire. L’effet de l’environnement existe, mais on n’arrive pas à le mesurer exactement", a ajouté Fah Sathirapongsasuti, scientifique de 23andme.com, un site de tests ADN ayant contribué à l’étude avec des profils génétiques de clients.
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