Face aux dangers du gaspillage alimentaire, un "sommet sur les systèmes alimentaires" sera organisé vers le mois de septembre et sera consacré à l’étude des modes de production et de consommation plus sains, durables et équitables.
Une récente étude de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’est penchée sur l’évolution des "pertes" alimentaires dans le monde. Selo le document, près de 20 % des aliments disponibles dans le monde sont gaspillés tous les ans bien que les chaînes de distribution et des restaurants tentent d’éviter les pertes alimentaires. En effet, il a été révélé que les ménages sont les premiers responsables du gaspillage alimentaire en jetant 11% de la nourriture. Réduire les déchets alimentaires implique également de réduire les émissions liées à ceux-ci, car le processus de décomposition des aliments émet du méthane, puissant gaz à effet de serre. Un "sommet sur les systèmes alimentaires" aura lieu au mois de septembre prochain afin de trouver des modes de production et de consommation plus sains, durables et équitables.
Les conclusions de ce rapport rejoignent la décision prise par la Commission européenne en 2019. Celle-ci a adopté une définition commune du gaspillage alimentaire et des méthodologies acceptées par les pays de l’Union européenne (UE). Le but est de mesurer leur gaspillage alimentaire tout au long de la chaîne d’approvisionnement. "Ce n’est qu’avec des données fiables que nous pourrons suivre les progrès accomplis( …), qui vise à réduire de moitié le gaspillage alimentaire mondial par habitant au niveau du commerce de détail et des consommateurs et à réduire les pertes de nourriture tout au long des chaînes de production et d’approvisionnement, y compris les pertes après récolte", ont souligné les auteurs de l’étude sur le récit de Francesoir.
En France, une pétition en faveur d’une proposition de loi pour faire de la lutte contre le gaspillage alimentaire a été signée par 31 000 personnes. Guillaume Garot, député, auteur de la loi de 2016 contre le gaspillage alimentaire est actuellement responsable de la nouvelle proposition de loi. Il a dong suggéré la création d’une police du gaspillage et d’un fonds de 50 millions d’euros dédié aux projets d’investissement et de fonctionnement, et des actions de sensibilisation.
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