Entrer dans un ascenseur ou se retrouver tout simplement dans un espace clos peut provoquer une importante crise d’angoisse chez certaines personnes. Comment vaincre la claustrophobie ? La réponse en quelques lignes.
La claustrophobie ou la peur des endroits clos peut toucher aussi bien les plus petits que les personnes d’un certain âge. Cette phobie peut même frapper certaines femmes nouvellement ménopausées. Dans ce cas, la cause est souvent d’origine hormonale et les symptômes peuvent aller jusqu’à une perte de l’estime de soi et des irritabilités incontrôlables.
Sinon, d’autres causes sont également envisageables : tout changement brusque survenant dans la vie comme la perte récente d’un être cher, l’arrivée d’un nouveau membre dans la famille, changement d’emploi et ou de lieu d’habitation, et même un sommeil insuffisant...
Bref, les raisons qui expliquent ce mal-être peuvent être multiples et varier d’une personne à une autre. Ce qu’il faut savoir c’est que personne ne naît avec une claustrophobie, elle résulte de nos vécus et peut survenir à n’importe quelle période de notre existence.
Ceci étant, les symptômes sont toujours presque les mêmes.
Les malaises associés à une claustrophobie :
Généralement, la personne commence à avoir la gorge et la poitrine serrée. Elle a des sueurs froides et un rythme cardiaque de plus en plus élevé. La sensation de vertige finit par arriver avec une certaine envie de vomir et des respirations saccadées et très rapides. Dans les cas les plus graves, le sujet est pris par une crise de tétanie et perd connaissance.
Les psychologues associent la claustrophobie à un dysfonctionnement du cerveau. Selon eux, les neuromédiateurs ne savent plus faire la différence entre le fait d’être bloqué dans un endroit quelconque et une situation de danger. Dès qu’il se trouve dans un espace clos, le claustrophobe s’imagine tout de suite dans une situation stressante, du coup, il a peur qu’un incendie ou un autre incident majeur vienne le terrasser. Ce qui explique son angoisse.
Comment y faire face ?
Tout dépendra de la disposition psychique de la personne. Un claustrophobe peut être capable de défier la situation en s’efforçant à s’impliquer dans des situations à risque tandis qu’un autre préfèrera tout simplement éviter les endroits clos pour ne pas revivre les mêmes angoisses.
Les psychothérapeutes, eux, préconisent la pratique des méthodes de relaxation ou encore la respiration abdominale pour gérer l’état de stress.
Si vous souffrez de cette phobie et que vous vous trouvez avec d’autres personnes pendant la crise, n’hésitez pas à solliciter leur aide. Des paroles rassurantes venant de leur part peuvent vous aider grandement à retrouver une respiration normale et à éviter les syncopes.
Autrement, ayez toujours avec vous un sac en papier et lorsque vous commencez à avoir des essoufflements, respirez dedans. Cela va vous aider à limiter la perte en gaz carbonique et vous empêcher de tomber dans les pommes.
Mais au cas où le problème vous handicape lourdement au point de vous empêcher de mener une existence normale, consultez un spécialiste de la psychothérapie comportementale et cognitive pour vous aider à vous en sortir. Et surtout, gardez confiance en vos capacités physique et mentale.