D’après une étude britannique publiée mercredi, il n’existe "aucune preuve" démontrant un impact négatif de Facebook sur le bien-être de ses utilisateurs. Celle-ci met en avant des résultats contrastés et démontre même un effet positif du réseau social dans certaines situations.
Une étude menée par l’Institut d’Oxford sur Internet au Royaume-Uni suscite l’attention en remettant en question l’idée répandue d’un impact négatif de Facebook sur le bien-être des utilisateurs. D’après cette recherche, il n’y aurait "aucune preuve" solide qui démontre que l’utilisation du réseau social entrave le bien-être. Elle met en avant des résultats contrastés.
Les chercheurs ont évoqué un impact positif entre l’utilisation du réseau social et le bien-être, particulièrement marqué chez les jeunes. C’est "faible, mais significatif", selon le communiqué. Le rapport souligne toutefois que "Facebook a été impliqué dans la recherche, mais seulement pour fournir des données et n’a pas commandé ou financé l’étude".
L’Institut d’Oxford s’est basé sur une analyse minutieuse de données recueillies auprès de près d’un million de participants issus de 72 pays, sur une période étendue de 12 ans. Leur rapport n’est cependant pas une généralité, car Facebook n’est pas utilisé partout dans le monde. "Nos conclusions devraient aider à guider le débat autour des réseaux sociaux vers des recherches plus empiriques", selon Matt Vuore, l’un des directeurs de l’étude, cité par les médias.