Illustration - ROMAIN DOUCELIN/SIPA
Passer plus de temps avec vos proches peut avoir des avantages sur votre santé. Ce n’est pas qu’une simple interaction sociale, mais aussi une stratégie bénéfique pour votre bien-être global.
Selon une étude du New Scientist, des visites fréquentes de la famille et des amis peuvent réduire le risque de décès prématuré. Cette observation indique que ces relations peuvent exercer une influence sur la durée de vie humaine.
Selon le Dr Suraj Samtani : “vivre avec d’autres personnes, dans un foyer intergénérationnel par exemple, peut beaucoup aider". Cela explique l’importance de consacrer un peu de temps avec la famille ou les amis pour s’entraider, s’amuser ou se confier. Ainsi, ces moments partagés contribuent non seulement au bonheur quotidien, mais renforcent aussi la résilience face aux défis de la vie.
De plus, une étude menée par la chercheuse Julianne Holt-Lundsta souligne que l’appartenance à un groupe encourage un sentiment de responsabilité et la volonté de prendre soin de soi. Ce comportement s’exprime lorsque quelqu’un est connecté à un groupe et se sent responsable envers les autres. Avec une attitude proactive envers le bien-être personnel, les relations sociales influent positivement sur l’espérance de vie.
Dans la revue “Proceeding of The National Academy of Sciences”, une étude met en lumière l’impact des relations sociales tout au long de la vie. Elles participent activement à la réduction du stress et de l’anxiété, tout en favorisant une meilleure santé mentale. Une intégration sociale précoce contribue à un meilleur état de santé. En revanche, l’isolement, observé à l’adolescence et chez les personnes âgées, est associé à des risques inflammatoires dépassant ceux du diabète et de l’hypertension.
Selon l’avis des chercheurs américains, le manque d’interaction sociale peut aussi conduire à des maladies chroniques du vieillissement, voire augmenter le risque de cancer induit par le stress. Ainsi, vivre avec des colocataires, même sans visites de ses proches, réduit à 25 % le risque de décès.
