Vertige, nausées, maux de tête, jambes en coton, yeux rouges, … sont les marques d’une gueule de bois. L’alcool n’est pas le seul responsable, il y a aussi les congénères. Ce sont les substances contenues dans les boissons alcooliques : le méthanol, l’histamine ou les polyphénols. Les boissons qui contiennent un taux relativement élevé de méthanol, comme le vin, le bourbon ou le brandy sont à l’origine des gueules de bois les plus intenses. Par contre, la vodka ne contient que peu ou pas de méthanol. Elle peut être faite d’alcool pur.
Avant de porter le premier verre à votre bouche. Il faut que vous connaissiez vos limites. Ne buvez pas plus de 3 boissons par heure, au maximum 5 boissons en une nuit. En effet, 75% des personnes qui boivent jusqu’à l’ivresse sont sujets à la gueule de bois. Mais il dépend d’une personne à une autre. Certains sont plus sensibles que d’autres.
Si vous n’avez pas l’habitude de boire ou que vous ne tenez pas bien l’alcool, mais que vous voulez tenter l’expérience, alors il faut que vous vous prépariez à l’avance. Mangez avant de boire, et avalez une cuillerée d’huile d’olive mélangée à du jus de citron. L’effet de l’alcool sera plus atténué. Un verre de lait ralentit l’absorption de l’alcool et sa diffusion dans le sang.
Durant la soirée, ne mélangez pas les alcools. Les mélanges sont dangereux et peuvent vous envoyer au tapis plus rapidement que vous ne le pensez. Optez pour des liqueurs légères comme la vodka ou le gin au lieu des liqueurs foncées comme le whisky ou le cognac. Evitez si possible les mélanges gazeux. Ils vont vous donner des maux d’estomac affreux, et même de la diarrhée.
L’alcool déshydrate. Il est donc essentiel de boire beaucoup d’eau avant, pendant et après. Durant le processus de décomposition et d’assimilation de l’alcool, l’organisme produit de l’acide lactique et d’autres substances chimiques qui interfèrent avec la production de glucose (sucre) et des électrolytes. Les boissons sportives peuvent vous aider à remédier à ce problème.
Si malgré toutes ces précautions le mal est fait. Au réveil, buvez de l’eau ! Beaucoup d’eau. Evitez les boissons contenant de la caféine. Prenez ensuite une douche froide puis chaude pour vous remettre d’aplomb.
Pour atténuer les maux, prenez de l’aspirine. L’alcool affecte les prostaglandines (des métabolites présent dans le corps) qui régulent la douleur. L’aspirine aide à réduire l’inflammation, les gonflements des vaisseaux et accélère votre rétablissement. Doliprane, paracétamol ou citrate de Bétaïne peuvent avoir le même effet. Mais demandez toujours conseil à votre pharmacien.
Quelques astuces de grand-mère peuvent également vous aider. Mâchez lentement quelques grains de café, puis les avaler. Buvez aussitôt un grand verre d’eau fraîche. Ou mélangez dans un grand verre d’eau une petite cuillerée de Bicarbonate, du jus de citron, un demi-cachet d’aspirine effervescente et du sucre. Cette composition a le goût de la limonade.
Evitez de fumer, car cela bloque les poumons et diminue l’oxygène dans le corps. Mangez des aliments riches en matière grasse, en protéines et en sucre lents comme du fromage, des noix, des œufs et du pain. Ils vont vous redonner des forces et diminuent l’absorption de l’alcool.
Enfin, il est conseillé de faire des exercices. La transpiration contribue à l’élimination rapide de l’alcool. Courir ou nager améliore le rythme cardiaque et accroit le taux des hormones du bonheur. Après l’effort le réconfort. Reposez vous.
Certaines personnes disent que boire une bière bien fraîche enlève la gueule de bois. Cette pratique n’est pas valable pour tout le monde et elle est déconseillée. « Mieux vaut prévenir que guérir » mais l’idéal serait de boire de manière responsable, avec modération.