Certaines femmes utilisent les coupes menstruelles comme une alternative aux serviettes et tampons. Mais une mauvaise utilisation peut être dangereuse, selon la Direction générale de la consommation et de la répression des fraudes.
Dans une étude dévoilée par Franceinfo, ce jeudi 28 mai, la Direction générale de la consommation et de la répression des fraudes tire la sonnette d’alarme sur les coupes menstruelles. Ces protections périodiques sont de plus en plus prisées par les femmes, car elles seraient plus économiques et écologiques par rapport aux tampons et serviettes.
La DGCCRF a cependant indiqué que les coupes menstruelles peuvent être dangereuses si elles sont mal utilisées. Les risques pourraient aller jusqu’à des amputations et même des décès en cas de syndrome du choc toxique.
Chez les femmes porteuses d’une souche particulière de staphylocoque, ces produits peuvent provoquer la création de bactéries, puis de toxines. Ces dernières peuvent empoisonner tout le corps à cause du sang bloqué au niveau du vagin. C’est le syndrome du choc toxique, qui peut être fatal.
Il s’avère pourtant que les informations sur les risques ne figurent pas toujours sur les notices d’utilisation des coupes menstruelles. Sur les plus d’une dizaine de modèles contrôlés, cinq fabricants ont reçu un avertissement de la DGCCRF.
Afin d’éviter la cumulation d’une charge bactérienne au niveau du vagin, les gynécologues recommandent de limiter l’utilisation d’une coupe menstruelle à huit heures au maximum. Les femmes ne devraient en outre pas les porter pendant qu’elles dorment la nuit.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire, alimentaire, environnement et travail avait déjà parlé du syndrome du choc toxique lié à l’utilisation des coupes menstruelles fin 2019. Dans son rapport, l’Anses avait indiqué que des traces de substances chimiques auraient été retrouvées dans des coupes menstruelles, mais moins importantes que dans les tampons.
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