Chaque année, octobre est consacré au cancer du sein et est appelé Octobre rose. L’occasion d’en savoir un peu plus sur la maladie. Pour l’heure, découvrez les bons gestes pour le prévenir.
Le nombre de cancer du sein a diminué ces dernières années. Parallèlement, avec les progrès de la recherche, les traitements se sont considérablement améliorés et on guérit aujourd’hui du cancer du sein, avec un taux de guérison qui s’est fortement accru. Il est cependant possible d’aller encore plus loin en approfondissant le domaine de la prévention. En effet si l’âge, l’hérédité et les hormones ne sont pas des éléments modifiables, nos choix et nos comportements peuvent contribuer à faire reculer le cancer du sein. Adoptez ainsi les bons gestes.
Concevoir des bébés avant 30 ans
Mieux vaut ne pas trop attendre pour fonder une famille. Un bébé avant 30 ans, puis un ou deux après est bénéfique car la grossesse conduit les cellules mammaires à une maturité complète qui les protège de la dégénérescence. Les grossesses diminuent aussi les périodes sous pilules. Le risque du cancer du sein est en effet augmenté chez les femmes qui ont pris la pilule plus de cinq ans avant leur premier bébé.
Allaiter au moins jusqu’à 6 mois
L’allaitement au sein maternel n’est pas seulement bénéfique pour bébé, il l’est aussi pour la mère. À ce jour, une centaine d’études d’observation se sont penchées sur le rôle de l’allaitement dans la prévention du cancer du sein. Les résultats mettent en exergue un point essentiel : c’est le nombre total de mois d’allaitement qui compte et non le nombre d’enfants allaités. Pour bénéficier d’une protection minimale, l’allaitement doit durer au moins 6 mois.
Maîtriser son poids et son IMC
Plusieurs études ont déjà démontré la relation entre poids et risque de cancer du sein. Ainsi, un surpoids ou une obésité aurait pour conséquence d’augmenter considérablement le risque de développer un cancer du sein. Aujourd’hui, les médecins recommandent un IMC (Indice de Masse Corporelle) de 25. Une recommandation d’autant plus importante à partir de la ménopause, période durant laquelle les femmes ont tendance à prendre du poids.
Rappel : IMC = Poids kg / Taille x taille m
Eviter les carences en vitamines D
Une étude française a démontré un lien évident entre une carence en vitamines D et un risque accru de développer le cancer du sein. La solution pour faire le plein de vitamines D ? S’exposer au soleil quotidiennement, même quelques minutes. Consommez également les aliments riches en vitamines D : les huiles et poissons comme l’anguille, le hareng, le saumon sauvage, le maquereau, l’anchois ou encore la sardine.
Limiter l’alcool et le tabac
Un cancer sur trois est dû au tabagisme. Le risque de cancer du sein augmente avec le nombre de cigarettes fumées chaque jour, mais la durée du tabagisme est également déterminante. De même, la consommation abusive d’alcool (2 verres par jour) entraîne l’apparition des symptômes du cancer du sein. Il est ainsi recommandé de limiter voir d’arrêter toute consommation de tabac et d’alcool.
S’ajoute à cette liste de recommandations, l’adoption d’une alimentation saine et équilibrée et la pratique d’un sport dont la marche (une heure par jour).