Wissarut Weerasopon/SIPA
Il n’est pas rare de voir des animaux domestiques dans les foyers français. Parmi les compagnons à quatre pattes les plus populaires, le chat et le chien règnent en maître auprès des humains. Ces deux mammifères seraient bénéfiques pour notre santé physique et mentale.
En France, un sondage Royal Canin/Ifop révèle que six Français sur dix vivent avec un chat ou un chien et que 43 % de ces personnes ont opté pour un compagnon félin. L’engouement autour du chat s’expliquerait tout d’abord par le fait que cet animal soit plus compatible avec nos modes de vie, autonome et discret comme il est. Mais ce ne serait pas tout, vivre avec un chat présenterait également un autre avantage majeur sur le plan du bien-être de l’homme. Les résultats d’une étude menée par des chercheurs japonais en 2017 publiés dans la revue Anthrozoös avancent que le l’humeur des personnes en contact avec les chats est meilleure. La communauté scientifique est également d’accord pour dire que caresser ce mammifère est bénéfique pour la pression artérielle et sanguine, mais aussi le rythme cardiaque.
Les fréquences très basses émises par les chats lorsqu’ils ronronnent sont semblables à la musique et produisent les mêmes effets sur notre organisme. Ces vibrations favorisent donc la production de sérotonine, l’hormone du bonheur.
Ce n’est pas pour rien que le chien est le meilleur ami de l’homme. Cet animal est bénéfique pour son maître sur de nombreux points. Déjà, caresser un chien, tout comme cajoler un chat, permet de faire baisser la tension artérielle et la fréquence cardiaque. Pour des événements troublants ou stressants, la compagnie d’un chien est aussi réconfortante et diminue l’anxiété et les risques de dépression. En 2009, une étude réalisée par des chercheurs japonais a même affirmé que regarder un chien permet d’enclencher la sécrétion d’ocytocine chez l’homme. L’ocytocine est cette molécule qui améliore le développement cognitif, la gestion de la douleur ou encore le renforcement des liens entre deux individus.
Source : doctissimo
