Crise de panique, angoisse, regarder son téléphone sans arrêt, tels sont les manifestations les plus courantes de la nomophobie. Ce problème d’addiction à son téléphone portable peut désormais être traité à Rio.
La nomophobie se définit comme un trouble anxieux qui a fait son apparition assez récemment. Elle se présente surtout par une peur exagérée d’être séparé de son téléphone. Une étude menée en 2008 par la UK Post Officeen et relayée par Le Journal des femmes a révélé que 53% des utilisateurs de téléphones mobiles manifestaient des troubles d’anxiété en cas de problèmes avec leur portable. Cela concerne une perte de l’appareil, de batterie faible ou de mauvaise couverture. Ce chiffre a augmenté en 2012 pour atteindre 66% selon une étude britannique. Les personnes enquêtées ont déclaré qu’elles risquaient de souffrir si elles devaient se passer de leur smartphone.
Ce trouble anxieux se manifeste sous plusieurs formes comme une utilisation incessante de son smartphone ou le fait de le regarder sans arrêt. Les personnes dépendantes sont angoissées dès qu’il y a un bugg ou lorsqu’elles n’ont pas leur portable à portée de main. Les conséquences de l’addiction sont nombreuses pour ne citer que la crise de panique avec l’apparition d’une sensation d’étouffer. Viennent ensuite les sueurs et les palpitations.
Si la consultation d’un psychologue est la première étape du traitement de nomophobie, les personnes atteintes de ce trouble sont aujourd’hui prises en charge à Rio de Janeiro, rapporte le site capital.fr.