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L’absorbation d’alcool aurait contribué à l’évolution de l’être humain.
Une étude publiée par "Sciences et avenir" réalisée par Matthew Carrigan, un généticien du Santa Fe College, à Gainesville aux États-Unis a révélé un lien entre l’alcool et l’évolution de l’être humain.
Le spécialiste a expliqué qu’"il y a dix millions d’années, une mutation (liée à l’absorption de l’alcool) est survenue chez l’ancêtre africain des humains et des grands singes."
Cette mutation se serait produite à un moment précis de l’histoire, à l’époque où les primates arboricoles et frugivores devaient descendre des arbres pour ramasser les fruits tombés par terre et s’en nourrir, rapporte lepoint.fr.
A ce sujet, le généticien expliquait qu’Ils ont alors commencé à se nourrir de fruits tombés au sol… fruits qui étaient parfois fermentés."
L’absorption de l’éthanol chez ces espèces leur était plutôt bénéfique. Elle était favorable au système de stockage de graisses et de digestion. Elle contribuait ainsi au ralentissement du métabolisme.
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Les premiers signes de l’accès aux breuvages extraits de la fermentation contrôlée remontent vers 7 000 ans avant Jésus-Christ, observés notamment en Chine néolithique.
L’homme a progressivement appris à maitriser l’agriculture et aussi la fabrication des boissons alcoolisées. Selon les scientifiques, c’est notamment l’utilisation des fruits et céréales pour fabriquer des breuvages alcoolisés qui est étroitement liée à l’évolution de l’être humain.
A ce sujet, une archéologue allemande de l’université Ludwig-Maximilians de Munich, Adelheid Otto estimait que "Les nutriments essentiels, notamment les vitamines, fournis par la fermentation des céréales ont permis aux Mésopotamiens d’avoir une croissance physique correcte alors que leur régime alimentaire à base de pain et de gruau était déficient."