En deux ans, Marine Dessymoulie, une jeune femme de 29 ans originaire de la banlieue parisienne, a perdu 60kilos. L’humiliation qu’elle a subie avec les propos d’un médecin chirurgien lui a donné la force nécessaire pour perdre presque la moitié de son poids initial d’une manière naturelle.
Deux ans plus tôt, Marine pesait exactement 140 kilos. La jeune femme avait une vie difficile. "J’avais peur de prendre le métro et de ne pas pouvoir m’asseoir, de partir en vacances à la plage, je fondais en larmes quand je devais acheter des vêtements ou encore effrayée de me rendre à Disneyland et d’être trop lourde pour les attractions", se souvient-elle.
Elle a alors décidé de prendre sa vie en main pour perdre du poids. Le 19 février 2015 elle est allée consulter le médecin de travail qui lui disait : "Ça ne dérange pas votre mari que vous soyez grosse ?”. La question du médecin l’a laissée bouche-bée. “Je n’ai pas pu lui répondre. J’étais tellement choquée de la façon dont elle s’est adressée à moi. Je n’ai même pas pu m’énerver tellement j’étais honteuse", raconte-t-elle. Puis elle poursuit : "je me suis tue et je suis partie".
Choquée par ce que le médecin lui a dit, elle a aussitôt fait un premier pas. Dès le lendemain, elle avait rendez-vous chez une nutritionniste, et sa magnifique aventure a commencé là.
Le jour venu, "La nutritionniste ne m’a pas pesée. Elle m’a juste écoutée et m’a guidée”, raconte-t-elle. Elle a alors commencé par rééquilibrer son alimentation, privilégiant les fruits et légumes à la place des fast-food. Dès la fin de la première semaine, Marine a perdu 3 kilos. "Je précise toujours le fait que je me suis soumise à un rééquilibrage alimentaire et non pas à un régime” souligne-t-elle. "J’ai changé ma façon de m’alimenter mais je ne me suis pas privée".
A part la modification du régime alimentaire, la jeune femme a également pratiqué du sport intensif : cinq séances par semaine en moyenne. Et ses efforts ont payé. Elle confie "Avant, on m’appelait la grosse sportive parce que j’ai toujours fait du sport. Aujourd’hui, j’arrive à faire du running. Je viens de courir 10 kilomètres et j’en suis extrêmement fière".
Mariline a partagé ses expériences sur les réseaux sociaux. Les échanges avec les internautes, ainsi que leurs encouragements devenaient pour elle des sources de force mentale. Elle confie d’ailleurs "Instagram, ça m’a aidé à tenir".
Si deux ans plus tôt elle s’est sentie humiliée, elle réalise aujourd’hui que les mots peuvent faire changer. Elle confie, avec un petit sourire timide ,"J’ai hâte d’avoir mon nouveau rendez-vous car j’ai encore de la rancœur". "J’ai juste envie de lui dire : t’as vu tout ce que j’ai réussi à faire et sans opération !" ."Finalement, c’est la grosse claque qui m’a permis de me retrouver. Elle m’a sauvée la vie".
Elle souhaite désormais consacrer une partie de son temps à ses gens qui souhaitent maigrir, en partageant des programmes d’amincissement ou en faisant des conférences.
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