Le jeûne intermittent est particulièrement en vogue. Plus qu’une méthode pour retrouver ou garder la ligne, il permet de détoxifier le corps, un peu à la manière d’une cure détox mais en plus drastique. Découvrez comment l’adopter sans nuire à la santé en générale.
Le jeûne intermittent, dénommé également jeûne par intermittence ou intermittent Fasting (IF), alterne périodes de jeûne et périodes d’alimentation normale. Le jeûne intermittent a plusieurs effets physiologiques sur l’organisme. Zoom sur tout ce qu’il faut savoir sur le sujet avant de se lancer.
Les bienfaits du jeûne intermittent
Un jeûne de 24 heures a été étudié au cours d’une recherche réalisée en Utah sur 200 personnes en bonne santé. Les résultats ont montré que le stress ou la faim provoqués par le jeûne favorisaient la combustion de la graisse, et entraînaient une augmentation spectaculaire du taux d’hormones de croissance (GH). Cette hormone permet de préserver la masse musculaire et de réguler le taux de glucose sanguin, ce qui a pour effet de diminuer le risque d’être résistant à l’insuline ou de contracter un diabète. Par ailleurs, le jeûne intermittent permettrait de lutter contre le stress oxydatif et donc de préserver la jeunesse du cerveau, ainsi que la mémoire et les fonctions d’apprentissage.
Comment pratiquer le jeûne intermittent ?
Le jeûne intermittent consiste à faire des jeûnes courts mais réguliers. Plusieurs formats existent : le format 16/8, qui consiste à étaler ses repas sur 8 heures la journée et à jeûner les 16 autres heures, par exemple en mangeant exclusivement de 13 à 21 heures, et ce, tous les jours. Le jeûne peut aussi être réalisé à raison de 24 heures hebdomadaires, de préférence le même jour chaque semaine. Il est en outre recommandé de réduire progressivement sa ration alimentaire quelques jours avant le début du jeûne, d’éviter la viande, le poisson et les produits raffinés.
Les effets indésirables
Un jeûne intermittent peut occasionner plusieurs effets indésirables comme la déshydratation, une irritabilité accrue, des maux de tête persistants, des vomissements, une somnolence diurne et des difficultés d’endormissement. Le jeûne intermittent est également un facteur de risque de mauvaise haleine.
Précautions à prendre
Il est indispensable de consulter un médecin avant de commencer un jeûne. Concernant le jeûne intermittent, il doit être encadré par un professionnel de la santé ou un spécialiste de la nutrition. Enfin, comme tout régime, il doit s’accompagner d’une hygiène de vie reposant sur une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.
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