Selon une étude néerlandaise, un bureau désordonné est synonyme de productivité et de créativité. Un environnement désordonné inciterait même les gens à être plus concentrés sur leurs objectifs.
Un bureau où s’empilent documents, post-it et paquets de gâteaux rendrait le salarié plus productif et créatif, selon une étude menée par l’Université néerlandaise de Groningen, publiée dans Pacific Standard. Le désordre aurait ainsi des bienfaits. Plus précisément, un bureau désordonné favoriserait la concentration dans le but d’atteindre les objectifs.
Une série d’expériences a été menée afin de prouver le phénomène. Les chercheurs ont sélectionné un panel en ligne composé de 90 participants. Ces derniers ont été ensuite divisés en trois groupes. Le premier devait observer des photos d’un magasin désordonné en guise de fond d’écran d’un site internet, un autre groupe voyait un magasin bien ordonné. Enfin, un troisième devait voir des photos neutres. Il a été demandé à tous les participants d’imaginer qu’ils participaient à un programme de récompense, dans lequel ils recevaient des points pour chaque produit choisi dans un catalogue. Ils ont indiqué être d’accord avec l’affirmation suivante : "Je suis susceptible d’acheter plus de produits dans le but de recevoir des points supplémentaires".
Résultat : les participants ayant vu l’environnement désordonné se sont montrés plus motivés à arriver à la fin du processus de sélection d’articles, puis de récompense, que ceux qui avaient vu les environnements ordonné ou neutre. L’auteur constate que le fait de se fixer un objectif et de mettre en place des efforts pour l’atteindre ne se ferait peut-être pas intentionnellement. Il est possible que notre bureau encombré nous motive constamment à finir notre travail, sans que nous ne nous en rendions compte.
Pour autant, ne vous laissez pas envahir derrière des piles de dossiers. Sachez qu’une autre étude a révélé qu’un bureau en pagaille favorisait la créativité tandis qu’un autre, plus ordonné, pousserait à des comportements plus conventionnels.