Une étude réalisée par des chercheurs de l’université allemande de Leipzig a révélé que l’aîné d’une fratrie serait plus intelligent que ses cadets. Les scientifiques expliquent ce fait par l’éducation.
Cette étude, qui se veut sérieuse, a été publiée dans la revue PNAS. Selon les chercheurs de l’université allemande de Leipzig à l’origine de l’étude, l’aîné(e) dans une fratrie possèderait un plus gros quotient intellectuel que ses cadets.
Aucune différence de personnalité
Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont fait passer un test de QI et de personnalité à 20 000 personnes en Grande-Bretagne, en Allemagne et aux Etats-Unis. A l’issue du test, ils ont constaté qu’il n’y avait aucune différence de personnalité entre les membres d’une fratrie. En revanche, le niveau d’intelligence diffère d’un enfant à un autre. Il a été conclu que les premiers-nés présentaient un quotient intellectuel plus élevé et que celui-ci diminuerait de 1,5 point entre chaque nouvel enfant.
L’éducation et non la biologie
Pour expliquer cet écart, les chercheurs ont basé leur étude sur l’éducation et non la biologie. Parce que les aînés sont les seuls enfants de la fratrie à avoir bénéficié, rien que pour eux, de l’attention de leurs parents pour une durée déterminée, cela a une influence considérable sur leur QI. Par ailleurs, ils participent plus tard à l’apprentissage de leurs cadets et cette transmission du savoir a également un impact sur l’intelligence. "Enseigner des choses aux autres demande des capacités cognitives élevées", a expliqué Julie Rohrer l’une des co-auteure de la recherche, citée par le Telegraph.
Cependant, les aînés ne doivent pas se réjouir très vite car dans 40% des cas étudiés, le benjamin est plus brillant que son aîné. Ces conclusions ne peuvent donc pas être généralisées.