Il n’y aurait pas que l’alcool, la cigarette, la non-pratique du sport ou encore la nourriture non-équilibrée qui puissent causer la mort prématurée. Des chercheurs finlandais viennent également de démontrer que devenir papa trop jeune peut réduire affreusement la durée de l’espérance de vie.
Des études menées récemment par des chercheurs finlandais indiquent qu’il vaut mieux éviter de "devenir père trop jeune". Selon ce qu’ils ont publié le 3 août dernier dans le Journal of Epidemiology& Community Health, être papa avant 25 ans augmenterait le risque de décès avant 55 ans.
Les études menées par ces chercheurs de l’université d’Helsinki ont démontré que sur un échantillon de 30.500 hommes finlandais nés entre 1940 et 1950, et morts à 54 ans, l’âge moyen de paternité est de 25 à 26 ans. Durant les 10 années qu’ils ont consacrées à ces études, ces scientifiques ont constaté que 21% de ces pères de famille étaient morts d’une maladie coronarienne, 16% d’une maladie liée à une consommation excessive d’alcool.
Ceux qui sont devenus papa avant l’âge de 22 ans encourent un risque élevé, allant jusqu’à 26% de plus que ceux qui sont papa avant 25 ans, de mourir avant l’âge de 55 ans. Pour ceux qui le sont devenus entre 22 et 24 ans, le risque est de 14% de moins par rapport à ceux qui le sont plus tôt. Par contre, les hommes devenus papa entre 30 et 44 ans auraient plus de chance de vivre un peu plus longtemps.
Il n’y a que l’âge, rien que l’âge qui peut expliquer la relation entre le décès prématuré d’un homme et de sa paternité. Aucune autre facteur possible n’a en effet aidé les chercheurs à résoudre cette énigme pourtant intéressant. Sauf qu’il a déjà été indiqué que pour vivre vieux, il est également préférable de ne pas fumer, de manger cinq fruits et légumes par jour, de ne pas boire de l’alcool et de pratiquer régulièrement du sport.