Une rupture amoureuse provoque une douleur vraiment insoutenable au cœur mais qu’en est-il du cerveau ? Le sujet a fait l’objet d’une étude scientifique.
Le même hormone
La maladie d’amour après une rupture amoureuse n’est pas un concept imaginaire. En effet, l’Anamour (comme dirait Serge Gainsbourg) touche beaucoup de personnes au point d’intriguer hautement les scientifiques. Comment expliquer ce mystérieux phénomène qui nous pousse à détruire systématiquement tout ce qu’on a mis du temps à construire juste à cause d’une déception amoureuse ? Les spécialistes se sont penchés sur la question. Ils ont découvert que les hormones qui sont liées à la déception amoureuse ne sont autres que celles qui déclenchent l’éveil amoureux.
La douleur physique est inexistante
Il a été noté qu’aucune douleur physique n’est engendrée par le fait d’avoir le cœur brisé. Après analyse des cerveaux par IRM de plusieurs patients en pleine rupture amoureuse, les chercheurs ont constaté qu’il n’y avait aucune activité anormale dans la région du cerveau associée à la douleur physique. Il faut cependant réaliser que le processus d’une rupture amoureuse enclenche la libération des hormones liées au stress, comme le cortisol ou l’adrénaline. Une fois cet hormone entre en action dans notre organisme, on ressent souvent des sensations de nausées, de manque d’air ou même un ralentissement du rythme cardiaque (la cardiomyopathie). Dans certains cas, très rares, cette expérience peut être fatale.
En proie au manque
Au cours d’une expérience réalisée en 2010, un panel d’hommes et femmes intensément amoureux malgré une rupture ont visionné la photo de leur ex. Une équipe de scientifiques de l’Université Rutgers à New York (États-Unis) a alors remarqué d’après leur IRM que leur activité cérébrale était similaire à celle d’un toxicomane manquant cruellement de cocaïne. Par ailleurs, le cerveau est dans un total état de dépendance au point d’en vouloir toujours plus. Cela expliquerait donc la sensation de manque qui vire à l’obsession dans certaines histoires d’amour après la déception amoureuse. Dans ces cas-là, le cerveau tente de combler ce manque par la production de dopamine, hormone du plaisir et du bonheur. Certains tentent alors de compenser avec la nourriture.