Faire du sport comporte de nombreux bienfaits, nul ne peut le nier mais une nouvelle étude menée en Australie renforce les avantages des pratiques sportives plus intenses.
De nombreuses études ont démontré que faire du sport permet de rallonger l’espérance de vie. Cette étude menée en Australie avec des personnes d’âge moyen et plus âgées renforce tout ce qui a été dit concernant les activités sportives et leurs bienfaits. Rendue publique ce lundi 6 avril aux Etats-Unis dans la revue JAMA Internal Medicine, elle souligne que faire de l’exercice physique de manière soutenue est indispensable pour prévenir une mort prématurée.
Moins de risque de mortalité
Les chercheurs ont suivi 204 542 individus âgés de plus de 45 ans pendant plus de six ans. Répartis dans trois groupes, on distinguait des sédentaires, un groupe de personnes qui pratiquaient des exercices d’intensité modérée, comme de la natation et un dernier groupe composé de personnes pratiquant des efforts vigoureux. Selon les auteurs, les personnes du dernier groupe avaient moins de 13% de risque de mortalité par rapport aux sédentaires et de 9% comparées à celles dont l’exercice qui pratiquent des exercices moins énergiques. "Les bienfaits d’une activité physique soutenue ont été observés chez des hommes et des femmes de tous âges et étaient indépendants du temps passé à être actif", explique Klaus Gebel, de l’université James-Cook de Townville, en Australie, l’un des auteurs de cette étude sur le récit de Francetv Info ce mardi.
Plus d’exercices soutenus
Selon toujours Klaus Gebel, l’exercice physique soutenu permet de produire des effets importants pour la longévité, et que l’on souffre ou non d’une maladie cardiaque, de diabète ou d’obésité. Melody Ding, de l’université de Sydney, estime par ailleurs que cette recherche démontre l’importance pour les médecins et les autorités sanitaires d’encourager les activités physiques énergiques.
Même de petites doses
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités sanitaires aux Etats-Unis, en Europe et en Australie préconisent qu’un adulte pratique au moins 150 minutes d’activité physique modérée par semaine ou 75 minutes d’activité vigoureuse. "Notre recherche indique qu’encourager des efforts physiques plus intenses pourrait contribuer à empêcher des décès évitables plus jeunes", souligne Melody Ding. De son côté, le Dr Gebel a indiqué que l’étude est la preuve que même de petites doses d’activités physiques soutenues permettent de réduire le risque de mort prématurée.