Les résultats d’une étude récente révèlent que râler et se plaindre permettait d’allonger son espérance de vie. Exprimer son mécontentement serait apparemment bénéfique pour la santé mentale.
Un argument de plus s’ajoute à ceux des personnes qui passent leur temps à râler. D’après le Journal Health Psychologies, les râleurs vivraient plus longtemps que les autres, selon la théorie avancée par des chercheurs de l’Université de Jena, en Allemagne.
Les chercheurs soutiennent leur théorie comme suit : les personnes qui expriment le fait d’être contrariées seraient en fait, à force d’extérioriser leurs sentiments, moins stressées. Et pour en arriver à cette conclusion pour le moins surprenante, les scientifiques ont interrogé plus de 6 000 personnes sur leur mode de vie. Ce large panel constitue une recherche poussée et sérieuse.
Sur la totalité des personnes qui ont participé à l’étude, les chercheurs ont remarqué un risque cardiaque bien plus élevé chez ceux ou celles qui intériorisent trop leur émotions négatives. Concrètement, ces "cobayes" auraient proportionnellement plus de risques que leur tension artérielle augmente. Et au bout d’un certain temps, cela peut créer de l’hypertension, des maladies cardiaques, voire même des cancers dans des cas extrêmes et plus rares.
"Lorsqu’une situation stressante se présente à ce type de personne, leur rythme cardiaque ainsi que leur pouls sont plus élevés que ceux des personnes qui n’hésitent pas à dire ce qu’ils pensent", explique le directeur de l’étude, Marcus Mund.