Une nouvelle directive de réglementation européenne exige désormais la mise en place d’un dispositif de détection de la distraction et de la somnolence du conducteur dans les véhicules. À partir de ce mois de juillet, tous les nouveaux véhicules seront contraints d’être équipés de ce système de surveillance.
À partir du 7 juillet 2024, tous les nouveaux modèles automobiles européens doivent inclure un système de détection de la distraction et de la fatigue du conducteur, conformément à la réglementation européenne ’GSR2’. Ce système alerte les conducteurs lorsque leur attention dévie de la route, améliorant ainsi la sécurité routière. La réglementation européenne, en vertu du Règlement délégué (UE) 2023/2590, exige que les nouveaux véhicules soient équipés de systèmes d’alerte en cas de distraction du conducteur, avec des seuils spécifiques d’attention fixés entre 3,5 et 6 secondes, rapporte BFMTV.
Cette directive, complétant le Règlement (UE) 2019/2144, représente une avancée significative par rapport aux systèmes antérieurs, tels que le Driver Monitoring System (DMS), en élargissant leur portée et leur précision. Ces dispositifs, désormais obligatoires en Europe, utilisent une gamme de capteurs pour détecter les signes de distraction, d’inattention ou de somnolence, garantissant ainsi une conduite plus sûre pour tous.
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La réglementation européenne exige l’intégration de systèmes de détection de la distraction du conducteur dans les véhicules neufs. Les caméras infrarouges semblent les plus efficaces, surveillant les mouvements faciaux et oculaires. Ces dispositifs émettent des avertissements visuels ou sonores en cas de détection d’inattention prolongée, réduisant ainsi les risques d’accident. En outre, ces technologies pourraient éventuellement être utilisées pour améliorer le confort du conducteur en ajustant les paramètres du véhicule en fonction de ses émotions ou de son environnement.
Cette initiative s’inscrit dans la vision de l’Union européenne visant à réduire les décès sur les routes. Les constructeurs devront équiper toutes les nouvelles voitures de ces systèmes d’ici mi-2026, bien que le coût pour les consommateurs reste encore incertain.
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