Un sondage concernant l’utilisation de voitures pleinement autonomes a été réalisé par Ifop. Un moyen de transport qui ne séduit pas encore les Français.
D’après le magazine L’Obs relayé par Sputnik, l’utilisation d’une voiture pleinement autonome laisse encore perplexe la majorité des Français. En effet, les résultats d’un sondage Ifop, réalisé fin juin, ont montré que seuls 12% des enquêtés seraient prêts à embarquer dans ce genre de véhicule. Pourtant, cette année, le concepteur Elon Musk a promis un véhicule 100% autonome.
Ce choix est notamment dû à la méconnaissance de son fonctionnement, surtout de l’intelligence artificielle qui suscite beaucoup de méfiance. Cette étude a toutefois précisé que la plupart des détracteurs de la voiture autonome se situent dans la catégorie des plus de 65 ans. En revanche, les moins de 35 ans ont davantage tendance à se montrer curieux concernant l’arrivée de cette technologie.
Par ailleurs, une plus grande partie des personnes sondées a favorablement accueilli ses dispositifs de sécurité. Ainsi, 37 % sont pour le freinage automatique en cas de risque de collision, 34 % sont pour l’alerte en cas de fatigue du conducteur.
Selon NetApp, la société commanditaire du sondage, la question de l’utilisation des données a été aussi soulevée. Notons que la voiture autonome pourrait générer "jusqu’à 40 téraoctets de données par jour, soit l’équivalent de 100 ordinateurs actuels". Les résultats ont signifié que 37% des Français voudraient que ces données soient "anonymisées" avant de pouvoir être exploitées.
Seuls 8 % ont estimé que la collecte de celles-ci apporte plus d’avantages que d’inconvénients. Une voiture autonome laissée en pilotage automatique respecte forcément le code de la route et tente au maximum d’éviter les collisions. Pourtant, la surveillance permanente qu’elle induit inquiète de nombreux futurs conducteurs potentiels.
Par toutes ces données, il serait difficile de fuir ses responsabilités, car le véhicule est facilement repéré et elle pourrait fournir toutes les preuves que les automobilistes sont les auteurs d’une infraction ou les responsables d’un accident.
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Côté environnement, le magazine a noté que la collecte d’un important volume de données entraîne le problème de son stockage. Si la présence des voitures autonomes se développe considérablement au cours des prochaines années, les serveurs informatiques devront suivre et augmenter leur capacité. Pourtant, cette solution générerait davantage de pollution, nocive pour notre environnement.
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