Cette fermeture d’une usine de Nissan employant 3 000 personnes à Barcelone a été motivée par une volonté du constructeur automobile japonais de concentrer ses activités en Asie.
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Le gouvernement espagnol a regretté la décision du constructeur automobile japonais Nissan de fermer une usine qui emploie 3 000 personnes à Barcelone. "Nous regrettons cette décision de Nissan, de quitter non seulement l’Espagne, mais l’Europe, un marché de 700 millions de consommateurs, et de concentrer ses activités en Asie, et ceci malgré les efforts énormes consentis par le gouvernement pour maintenir l’activité de l’entreprise", a déclaré la ministre espagnole des Affaires étrangères Arancha Gonzalez Laya sur le récit du journal Le Figaro. Cette dernière a assuré que Nissan a bénéficié de toutes sortes de soutiens, d’aides et d’accompagnements. Malgré des plans de soutien européens, le constructeur japonais a préféré recentrer ses activités.
Nissan possède plusieurs sites de production à Barcelone avec un total de 3 000 employés. La grève d’une partie des employés a paralysé l’ensemble de l’activité depuis le début du mois. Les salariés ont en effet réclamé un plan d’investissement pour ces sites où la suppression de 20 % des effectifs était déjà au programme. D’après la ministre espagnole de l’Economie Nadia Calviño, le gouvernement avait "proposé à l’entreprise de lancer un processus de négociation pour voir comment ce processus pouvait être géré". Le gouvernement espagnol mentionné que le coût des investissements nécessaires au maintien de l’usine est inférieur à celui estimé de la fermeture évaluée à plus d’un milliard d’euros.
En alliance avec Renault et Mitsubishi, Nissan a déjà annoncé son projet de supprimer 12 500 emplois jusqu’à mars 2023 dans le monde. Avec la crise sanitaire liée au coronavirus, ce chiffre pourrait s’élever à 20 000, soit 15 % des effectifs, selon l’agence japonaise Kyodo News.
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