La Ford Focus RS concourra désormais dans la catégorie supérieure avec ses 320 chevaux et sa transmission intégrale. Elle succède à celle qui fut la traction de plus puissante du monde.
Depuis la première génération de Focus, en 1998, Ford a pris l’habitude d’ajouter une version RS agressive en deuxième moitié de carrière, observe le site 20minutes.fr. La dernière génération remonte à quatre ans, revisitée l’année dernière. Le constructeur a laissé filtrer su le web des rumeurs qui ont attisé l’attente des passionnés, pendant que la ST occupait le terrain.
La dernière Focus RS avait marqué son époque avec son cinq-cylindres 2.5 turbo d’origine Volvo développant 305 chevaux, voire 350 chevaux en version RS 500. Sa sonorité de Groupe B a également fait mouche, et son train avant à pivots découplés a fait des inconditionnels.
La Mégane R.S. était seule dans les cœurs depuis la retraite de cette compacte en 2011, jamais vraiment par l’Opel Astra OPC ou la Seat Leon Cupra. La Focus RS est de retour, mais elle n’est plus tout à fait la même. Elle a adopté cette fois une transmission intégrale pour mieux exploiter les 320 chevaux de son quatre-cylindres 2.3 turbo.
Un design agressif
Cette transmission sophistiquée peut distribuer jusqu’à 70% du couple sur l’essieu arrière. La répartition peut ensuite varier entre les deux roues. Cela lui permettra d’éviter tout sous-virage, ce qui évite le recours au complexe train avant qui était le point fort du modèle précédent.
Ford indique cependant avoir soigné la direction à assistance électrique et veillé à ne pas trop affaiblir la RS. Malgré sa carrosserie cinq-portes, la nouvelle RS n’aura toujours aucune chance d’être confondue avec un petit Diesel.
La face avant a été aérée et les hanches soulignées. On remarque aussi deux énormes sorties d’échappement. Cette Focus montée sur des jantes noir mat pousse l’agressivité aussi loin que son prédécesseur.