Au mois de mai, le secteur automobile a enregistré 126 813 immatriculations, soit une baisse de 10 % sur un an. D’après la Plateforme automobile, le marché français est paralysé par la pénurie de puces électroniques.
En France, les ventes de véhicules neufs ont connu une baisse de 10 % au mois de mai, comparé au même mois en 2021, selon l’information publiée ce mercredi par la Plateforme automobile. C’est le douzième mois de recul consécutif dans un marché paralysé par la pénurie de puces électroniques.
En dépit de deux jours d’activité supplémentaires, le secteur automobile français a enregistré une baisse 10,09% sur un an, avec 126 813 immatriculations. "Les résultats ne sont pas bons du tout. La pénurie de semi-conducteurs continue de ralentir les livraisons", a indiqué François Roudier de la Plateforme automobile.
"On voit mal comment on pourrait reprendre les véhicules perdus au second semestre", selon M. Roudier. Il estime par ailleurs que 2022 pourrait être pire que 2020, paralysée à moitié par la pandémie de coronavirus.
De janvier à mai, les ventes d’utilitaires légers ont baissé de près de 25 %, (147 161 immatriculations). Le leader du marché, Stellantis (Peugeot, Citroën, Opel), a enregistré un recul de 22,15 % depuis le début de l’année, tandis que Renault a subi une baisse de 15,45 %. Volkswagen, troisième acteur du marché en France, a connu une chute de 22,12 %.