Après la crise sanitaire liée au coronavirus et son retrait du marché en Russie, Renault a subi des pertes historiques. Le constructeur automobile français a dévoilé un plan stratégique afin d’accélérer son redressement.
La pandémie de coronavirus et les mesures de confinement ont durement touché le secteur de l’automobile. Avec la crise sanitaire combinée à son retrait du marché russe, Renault a subi la plus lourde perte de son histoire. Alors que le constructeur automobile français commence à se redresser, il a dévoilé son plan pour accélérer le processus.
Renault a présenté une "révolution" qui devrait attirer les investisseurs. Il projette de faire entrer ses voitures électriques en Bourse. Sa nouvelle filiale, baptisée "Ampere", rassemblera 10 000 salariés dans l’Hexagone pour produire un million de véhicules électriques sous la marque au losange à l’horizon 2031. Dans les huit prochaines années, Ampere vise plus de 30 % de croissance annuelle, et 10 % de marge en 2030, note Capital.
Concernant la motorisation thermique, Renault partagera ses activités avec le groupe chinois Geely. D’après les médias, ils vont créer un équipementier, appelé "Horse", qui développera et produira des moteurs, des boîtes de vitesses et des systèmes d’hybridation destinés aux voitures thermiques et hybrides. Avec 17 usines et 5 centres de R&D, cet attelage franco-chinois comptera 19 000 salariés en Europe, en Chine et en Amérique du Sud.