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Les résultats de l’étude faite par l’ACA ont montré une hausse nette du budget voiture des Français.
L’Automobile club association ou ACA a publié mercredi 3 avril les résultats d’une étude annuelle concernant "le budget de l’automobiliste". Cette enquête est basée sur l’analyse des coûts de cinq voitures à savoir Renault Clio essence, Peugeot 308 diesel, Dacia Logan diesel, Toyota Prius hybride (essence-électricité) et Renault Zoé électrique. Selon l’association, le budget automobile a augmenté à cause de la hausse des prix des carburants, a rapporté 20 Minutes.
En effet, hors taxe, le prix du sans-plomb 95 a augmenté de 15,4% si ce chiffre est de 22,5% pour le gazole d’après cette "photographie annuelle". Par ailleurs, l’ACA a dénoncé aussi le "délire fiscal" du marché mondial qui a eu une hausse de 6% pour l’essence et 12,9% pour le gazole.
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Malgré cette augmentation, "la voiture continue d’assurer les importants besoins de déplacements de l’essentiel des ménages français", d’après l’ACA. Cette utilité est surtout ressentie notamment dans le fait d’aller travailler, car sept salariés sur dix ont besoin de leur voiture pour ce déplacement.
Par ailleurs, elle a aussi estimé dans cette étude que l’automobiliste est "le consommateur le plus taxé" avec 74 milliards d’euros par an.
L’association a aussi remarqué que les dépenses d’entretien ont augmenté de 3,4% à 3,8%. Pareillement pour les primes d’assurance qui ont été subies une hausse de 2,5%, soit plus que l’inflation (1,8%). En revanche, le péage et le garage de la voiture restent en dessous avec respectivement + 1,36% et +1,57 %, selon l’ACA.
Et le plus important a été l’intégration d’une Zoé électrique qui a été aussi testée. L’ACA a ainsi conclu que rouler en voiture électrique est 26% plus cher qu’en thermique. Et les causes sont la baisse des subventions et le report de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques vers l’électrique.
Dans ce cas, "demain, rouler en véhicule électrique nous coûtera beaucoup plus cher", a réitéré l’association, pourtant, l’abandon des moteurs thermiques est déjà entamé.
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