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Le constructeur recommande aux automobilistes de prendre rendez-vous afin de procéder au remplacement des pièces concernées.
Citroën et DS ont demandé à 236 900 propriétaires de C3 et DS 3, immatriculés entre 2008 et 2013, d’arrêter d’utiliser leur véhicule. Cette consigne s’applique principalement au nord de la France à cause d’airbags Takata défectueux, considérés comme dangereux. Le ministère des Transports rapporte que ces airbags sont responsables de 11 décès en Outre-mer et d’un en métropole.
Depuis le début de l’année, Citroën et DS ont lancé une opération de rappel dans le sud de l’Europe et au Maghreb. En France, la première phase concernait les régions méridionales et l’Outre-mer. Les véhicules situés au nord d’une ligne Lyon-Clermont-Ferrand devaient déjà être vérifiés à partir de janvier 2025. Cependant, de nouveaux tests effectués en Loire-Atlantique ont conduit Stellantis, maison-mère de Citroën et DS, à étendre l’immobilisation à l’ensemble du pays.
Contrairement à la campagne de 2024, qui avait contraint certains automobilistes à patienter plusieurs semaines, Stellantis dispose cette fois d’un stock suffisant d’airbags de remplacement. Les concessionnaires peuvent intervenir sans délai. Pour faciliter l’opération, le groupe a mobilisé huit usines situées à Rennes, Poissy, Sochaux, Mulhouse, Trémery, Charleville-Mézières, Hordain et Douvrin. Les conducteurs concernés sont invités à prendre rendez-vous sur le site officiel de Citroën pour procéder à l’intervention nécessaire.
Source : Tf1info.fr