Quatre ans après son lancement, le Range Rover Evoque bénéficie d’un restylage. Discrets à l’extérieur, les changements pour le SUV compact sont surtout visibles sous le capot, avec de nouvelles motorisations.
Lors de sa commercialisation en 2012, le Range Rover Evoque est apparu comme un séducteur, conçu entre modernisme et tradition pour ce premier SUV compact de la marque.
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts avec 500 000 modèles sortis des usines. L’heure est venue pour procéder à une retouche esthétique et aux modifications intérieures en profondeur, pour ce modèle qui a remporté plus de 160 distinctions de 28 pays.
Car, du côté de la concurrence, on n’est pas restés les bras croisés, tant pour le Audi Q5, le Mercedes-Benz Classe GLK ou les BMW X3 ET X4 entre autres.
Le changement subtil et non radical, tel est le credo du constructeur britannique avec ce Range Rover Evoque version 2016, de 4,37 m de longueur, 1,9 m de largeur pour 1,63 m de hauteur.
Parmi les changements sur ce Range Rover Evoque restylé, nous avons droit à une signature LED réussie pour les feux diurnes. Le SUV compact dispose de lignes sportives et beaucoup plus élégantes que les autres modèles de Range Rover.
Sous les optiques sont disposées de larges ouvertures. Quant aux ailes et au capot, ils présentent de plus grandes aérations.
Une fois à bord, l’habitacle se révèle très plaisant d’une bonne facture. Que ce soit tant au niveau du tableau de bord associé à une très grande console centrale, où l’on retrouve un système multimédia muni d’un écran tactile de 8 pouces.
L’éclairage d’ambiance a été retravaillé, dommage que le maintien des nouveaux sièges soit un peu en retrait. L’insonorisation est globalement bonne.
Si à l’avant, l’habitabilité ne souffre d’aucune critique, il n’en va pas de même à l’arrière. C’est un peu exigu, et, sans souffrir de claustrophobie, la petitesse des vitres ne sont pas là pour améliorer les choses, surtout si l’on mesure plus d’1m75 avec un espace réduit au niveau des genoux, Du côté du coffre, aucune amélioration pour ce Evoque 2016. Le constructeur annonce un volume minimal de 420 L, pouvant atteindre 1 445 L une fois les sièges rabattus.
Parmi les équipements de série, le Range Rove Evoque dispose de l’aide au démarrage en côte, l’allumage des phares automatique, l’arrêt et redémarrage automatique du moteur, démarrage sans clé, différentiel à glissement limité, frein stationnement électrique automatique, régulateur de vitesse, système d’accès sans clé, lave-phares, phares avant LED, phares de route adaptatifs, radar de recul et de stationnement avant, etc.
C’est au niveau mécanique que les différences sont plus flagrantes pour le SUV compact. Le Range Rover Evoque embarque, en position transversale, le nouveau bloc diesel maison baptisé « Ingenium », qui avait fait son apparition dans la Jaguar XE et la XF.
Le modèle que nous avons essayé dispose sous son capot d’un moteur turbo de 2 L 4 cylindres TD4 de 180 cv.
Le SUV compact dispose d’un couple maximal de 430 Nm à 1 750 trs/min, pour une consommation mixe qui s’établit à 5,1 L /100 km et rejette 134 g/km de CO2.
Le Range Rover Evoque franchit le 0 à 100 en 9 secondes, pour une vitesse maximale de 195 km/h.
Avec un poids à vide de 1 674 kilos, le Range Rover Evoque n’est pas à la fête sur route sinueuse, voire même sur l’asphalte ! Les suspensions sont un peu trop souples.
En dehors des chemins battus, le SUV compact se débrouille plutôt bien, aidé par le All Terrain Progress Control (ATPC). Un système qui gère en fonction de l’état de la route, la traction, la réponse moteur ou encore la fermeté de direction.
Des qualités intrinsèques qui ne seront que rarement utilisés. La majorité des possesseurs du Range Rover Evoque se contentant de la jungle urbaine.
Le Range Rover Evoque version boîte automatique TD4 2L de 180 cv (notre version d’essai) est disponible à La Réunion partir de 44 900 euros.