Il s’agit d’une voiture hybride, très innovante et légère, équipée d’un moteur hybride. Elle sera la star du prochain Mondial de Paris, du 4 au 19 octobre.
Renault étale une bonne partie de son savoir-faire technologique dans cette voiture, note le site 20minutes.fr. Le résultat est une voiture dont la consommation est insignifiante avec seulement 1 litre au 100 kilomètres et 22 grammes d’émissions de CO2/ km en cycle mixte (ville-route). C’est avant tout une promesse pour l’avenir qui donne une idée de ce qu’on pourra voir circuler sur nos routes à l’horizon 2020 où elle sera accessible au plus grand nombre.
Trois ingrédients principaux ont été combinés pour aboutir à ce niveau de performance. D’abord, l’aérodynamique donnant une silhouette facilitant les flux d’air et des ailerons qui se déploient en fonction de la vitesse. Ensuite, un travail sur le poids pour gagner 400 kg par rapport à une voiture actuelle de la même catégorie grâce à de nouveaux matériaux comme le magnésium. Et enfin, la sortie du « tout électrique » qui ne séduira que 0,9% des consommateurs en 2020, selon cabinet d’analyses Pwc.
Coté innovation, on note l’arrivée des amortisseurs pilotés par air. Les quatre amortisseurs peuvent monter ou descendre de 25mm par rapport à la position médiane, et la hauteur de la voiture varie en fonction de la vitesse pour gagner plus sur l’aérodynamique. Il y a aussi les jantes actives permettant d’obturer les jantes lorsque les freins n’ont pas besoin d’être refroidis qui les laissent ouvertes le reste du temps. La chasse au poids est favorisée par l’utilisation du magnésium, de nouveaux types d’acier et d’aluminium. Avec cette voiture hybride, Renault propose aussi deux modes de conduite dont les noms sont tout aussi décalés : « Semaine » et « Week-end ». Et enfin, la connexion avec des tablettes numériques affichant des graphiques de type « radar » qui donnent des vues de l’accélération, l’aérodynamique, la pente, les pneumatiques, les circuits électriques.
Le projet s’inscrit dans le programme pour concevoir « la voiture pour tous consommant moins de deux litres au 100 km » lancé par le gouvernement Ayrault. Il a coûté 250 millions d’euros et a rassemblé le savoir-faire de nombreuses entreprises comme Michelin, Saint-Gobain, Parrot...