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Révolutionnaire ou suiveur d’une tendance ? La marque américaine Cadillac annonce qu’elle mettra dans quelques années, sur le marché de l’automobile un modèle capable de s’auto-conduire…
Dans le domaine des voitures autonomes (qui peuvent se passer de conducteur dans certaines situations) : Google car, Rinspeed XchangE, Bosh ou encore le chinois Baidu sont très avancés, mais ils ne sont pas constructeurs de voitures. Audi ou Nissan qui fabriquent des véhicules, ont déjà présenté des prototypes de véhicules autonomes, mais aucun modèle destiné à la commercialisation à court terme.
Alors, quand Marry Barra - la directrice générale de General Motors - indique que les modèles Cadillac CTS 2017 pourront recevoir en option un module les rendant partiellement autonomes dès 2016, l’annonce a fait du bruit. Le module, baptisé Super Cruise, n’est utilisable que dans des conditions bien précises.
En effet, pour pouvoir lâcher le volant de sa Cadillac et lire le web sur son smartphone pendant un trajet, il faudra que le véhicule se trouve dans un bouchon, ou sur une voie rapide (en gros, dans les conditions les moins complexes pour un système informatique). Le Super Cruise gère alors la direction, le freinage et l’accélération.
Un système pratique pour les interminables voies rapides en ligne droite, communes en Amérique du Nord… Mais aussi pour les bouchons, très courant en Asie et dans nos vieilles villes d’Europe, inadaptées à l’explosion du parc automobile. Une méthode avouée par General Motors pour développer de nouveaux marchés, Cadillac étant encore peu présent sur le vieux continent.