Ce samedi 6 février 2021 est la 17e journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines.
Pour rappel, les mutilations génitales féminines sont l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales. Au niveau international, elles sont considérées comme une violation des droits humains des femmes et des filles.
Les Nations unies estiment à plus de 200 millions le nombre de jeunes filles et de femmes, toujours en vie, qui ont été victimes de mutilations génitales féminines, et à 4 millions le nombre de jeunes filles exposées à cette pratique chaque année.
Les conséquences sur la santé des victimes de mutilations sont multiples : de saignements abondants, aux risques d’infections en passant évidemment par des conséquences à plus long terme pour leur santé sexuelle mentale.
La réalisation de l’objectif fixé par les Nations unies d’éliminer les mutilations génitales féminines d’ici à 2030 a pris du plomb dans l’aile en raison de la pandémie de Covid-19. Deux millions de cas supplémentaires de mutilations génitales féminines devront être évités, estime l’Unicef.
Pour 2021, le programme des Nations unies souhaite articuler la journée internationale de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines 2021 autour de trois messages-clé :
“_ Unissons-nous pour transformer les normes sociales néfastes ;
_ Finançons des approches novatrices et celles qui se sont montrées efficaces ;
_ Agissons pour mettre fin aux mutilations génitales féminines à l’horizon 2030.”
Un hashtag a été créé pour l’occasion, afin de favoriser le dialogue et sensibiliser à la lutte contre le fléau sur les réseaux sociaux : #Act2EndFGM.