Hier, mercredi 10 juillet 2019 à Bruxelles, Younous Omarjee a été élu par acclamation président de la commission du développement régional (REGI).
Younous Omarjee a été proposé à la présidence de la commission REGI pour son groupe, la GUE/NGL.
Son nom a fait consensus entre l’ensemble des groupes politiques au titre de son action au sein de cette commission tout au long de la précédente législature en faveur des Régions ultrapériphériques, des îles, des régions les moins développées, et de la défense de la politique de cohésion.
Un engagement qui lui avait valu d’être désigné meilleur député européen en 2018 pour son action au sein de cette commission.
"C’est une bonne nouvelle pour les régions ultrapériphériques et je l’espère pour toute l’Europe. La cohésion et la solidarité sont plus que jamais nécessaires dans une Europe qui traverse une crise économique, sociale, environnementale et démocratique majeure. Je suis un ardent défenseur de la politique de cohésion, je veux faire de la lutte contre la pauvreté et de la valorisation des îles deux de mes priorités."
C’est la première fois qu’un Français présidera cette commission compétente pour la politique de développement régional et les 350 milliards des fonds de cohésions, dont les fonds structurels (FEDER).
C’est la première fois qu’un ultramarin prend la présidence d’une commission parlementaire au Parlement européen. Jamais un ultramarin français n’a été président d’une commission parlementaire au Parlement européen, ni à l’Assemblée nationale ou au Sénat. C’est aussi la première présidence d’une commission parlementaire pour La France insoumise.
Le rôle de la commission REGI sera clef dans les mois et dans l’année à venir notamment pour la conclusion d’un cadre financier pluriannuel (CFP) 2021-2027 ambitieux pour des régions souvent en difficultés budgétaires, et pour un CFP qui soit à la hauteur des enjeux de l’Union européenne pour assurer un développement harmonieux de toutes les régions européennes alors que la tendance globale est la recrudescence des inégalités territoriales ; et l’émergence d’une nouvelle pauvreté urbaine.
La commission REGI aura pour charge de finaliser le paquet législatif sur le futur de la politique de cohésion, assurer une enveloppe conséquente, si possible maintenue, et des taux de cofinancement suffisants pour ne pas pénaliser les régions. Elle aura aussi la charge de défendre des fonds européens simplifiés, mieux orientés vers l’emploi et l’environnement.