Sébastien Lauret est un jeune compositeur autodidacte. Il écrit de la musique et donne vie aux textes des chanteurs ou aux chorégraphies des danseurs. Choisir la bonne mélodie, le bon accord, le bon instrument... Une gymnastique qu’il pratique au quotidien pour des artistes aux univers très variés.
C’est dans ce studio que Sébastien accueille les artistes avec lesquels il collabore. Aujourd’hui, LJB a rendez-vous pour les arrangements. Le jeune artiste finalise son premier album aux côtés de Sébastien.
LJB écrit et interprète ses textes. Sébastien, lui, compose la musique. À chaque nouvel artiste, il faut s’adapter, se renouveler : il n’y a pas de mode d’emploi ni une seule bonne façon de faire.
"Soit ils arrivent avec des maquettes déjà travaillées à l’avance et ensuite je m’adapte, on réadapte la compo, le flow, la manière dont l’artiste pose dessus", explique Sébastien.
LJB de poursuivre : "C’est un travail d’équipe, où lui se retrouve dans certains choses, où il avait envie de participer, ça s’est fait comme ça."
Sébastien compose des instrumentations pour des chanteurs mais aussi pour des danseurs, ou encore la publicité parfois.
"Ça m’arrive de travailler pour des spots publicitaires. La personne va me dire deux ou trois adjectifs ou mots et en fonction de ça il faut que je fasse une instru, genre sombre, douce, traditionnelle... Et avec ça je dois créer un truc ; là c’est plus complexe."
Tombé dans la musique tout petit, il commence par jouer de la guitare, avant de se passionner pour la Musique assistée par ordinateur (Mao). Il décide d’apprendre seul sur Internet dans un premier temps, puis grâce à une formation en ingénierie sonore.
"Chaque piste correspond à un instrument. On a la partie rythmique, mélodique. Et là, vu que c’est un son chanté, on a la partie voix."
Ecrire de la musique, c’est un peu comme une recette de cuisine. Il faut mettre le bon instrument au bon endroit et au bon moment. Mais l’ingrédient principal reste l’émotion.
"C’est vraiment au feeling, en fonction de ce qui se fait, des tendances, en fonction de ce que j’aime ou ce qu’aime l’artiste. Il n’y a pas de barrière ni limite, on peut tout faire, on laisse libre cours à l’imagination et on voit ce que ça donne à la fin, c’est ça la magie", lance le jeune compositeur.