Pour lutter contre les vols à l’étalage, les commerçants de la ville de Saint-Paul se mobilisent. Sur les réseaux sociaux, la résistance s’organise. Ils sont 250 commerçants à avoir créer un groupe WhatsApp sur lequel ils partagent leurs expériences et affichent le visage des voleurs afin de pouvoir les identifier.
Faire les magasins sans passer par la caisse, le phénomène n’est plus une chose rare. Les commerçants de la ville de Saint-Paul en ont assez de se faire voler. Pour lutter contre le vol à l’étalage, ils organisent la résistance via un groupe WhatsApp.
Sur celui-ci, ils partagent leurs expériences, échangent des informations et n’hésitent pas à afficher le visage des voleurs pris en flagrant délit.
"Le vol à l’étalage existe depuis toujours. À Saint-Paul nous avons la chance d’avoir un groupe WhatsApp comprenant 250 commerçants environ. Les commerçants peuvent directement envoyer les photos des voleurs. Cela aide énormément les commerçants. Il nous arrive aussi d’envoyer des photos à la gendarmerie lorsque les gens portent plainte", explique Irchad Omarjee, le président de l’union des commerçants de Saint-Paul.
Les commerçants dionysiens utilisent la même méthode que leurs homologues saint-paulois. Nouveauté dans l’air du temps les commerçants dionysiens s’échangent leurs mésaventures sur les réseaux sociaux. "Les gens nous disent de faire attention, ils nous préviennent qu’une personne nous a volé des vêtements. Parfois on a un petit peu plus d’indices grâce à l’aide des caméras de surveillances", explique Amina Limbada, présidente de l’union des commerçants dionysiens.
La meilleure solution pour passer entre les radars des caméras, des alertes sur les réseaux sociaux ou même les portiques, on le convient, reste de passer à la caisse.