Le coup d’envoi de la Grande course Dieppe-Deauville a sonné ce vendredi 5 juillet à 11h54. L’équipage de La Réunion devra affronter un front avec des vents atteignant 30 noeuds sur une partie du parcours.
Pour ce ralliement, l’équipage de La Réunion est composé d’Aurélien Barthélémy, de Gabriel Jean-Albert, de Théa Lubac et de Lorenzo Palazzi.
Aurélien Barthélémy déclare : "Nous nous apprêtons à entamer le deuxième grand offshore du Tour, une course très importante avec un coefficient 3, qui aura un impact majeur sur le classement.
Ce sera notre première grande course sans Jules, et j’aborde cette épreuve avec davantage de responsabilités à bord et un rôle un peu différent. Je serai moins à la barre et plus derrière la cartographie, mais heureusement, je peux compter sur le soutien de Gabriel Jean-Albert, qui a beaucoup d’expérience dans ce domaine. Nous allons essayer de continuer à régater comme nous l’avons fait jusqu’à présent, en nous concentrant sur une navigation propre et en évitant les erreurs que nous avons commises auparavant.
Heureusement, nous ne répétons pas souvent les mêmes erreurs, bien que nous en découvrions de nouvelles à chaque fois, ce qui est normal pour un projet aussi jeune. Je suis heureux de repartir en course, même si je ressens un peu de fatigue mentale. Physiquement, tout va bien et mon état d’esprit est bon. J’ai vraiment envie d’y aller. Je commence à avoir confiance en mon équipage, en Lorenzo dont je connais les capacités, en Théa avec qui nous apprenons à mieux nous comprendre. Gabriel est quelqu’un que je connais depuis longtemps, ce qui renforce encore la confiance que j’ai en lui. Nous sommes prêts à y aller et à voir ce que cela donnera."
Lorenzo Palazzi s’est également exprimé : “C’est parti pour le deuxième grand offshore. Notre objectif est de continuer à marquer des points et de rester au niveau des leaders. On prévoit de terminer avec un gros portant, ce qui nous permettra d’aller vite, jusqu’à 35 nœuds de vent, même si ce sera mouillant. Cette fois, on ne devrait pas avoir trop de courant de face.
Le vent devrait se lever vers 3h ou 4h du matin, rendant la course rapide une fois que nous aurons enroulé la bouée à la Pointe du Cotentin. Nous utiliserons le grand spi puis le grand gennaker. Ce sera humide mais rapide !”