Au niveau mondial, le mois de décembre a été principalement marqué par une baisse du Brent (référence de prix pour le pétrole) en raison de la hausse des stocks américains, par des exportations chinoises de carburant élevées ainsi qu’une importante baisse de la consommation en Asie liée aux fêtes de fin d’année qui ont ralenti l’activité économique.
Ainsi en décembre, les cours mondiaux des carburants sont à la baisse pour le sans-plomb (- 12,74 %) comme pour le gazole (- 14,79 %), impactant très fortement le prix final de respectivement - 9 et - 13 centimes et compensant la fin de l’aide de l’État.
Les cotations du gaz quant à elles poursuivent leur tendance à une hausse à 650 $/TM pour le butane comme pour le propane (soit + 6,56 %).
L’euro continue à se renforcer face au dollar (+ 4,42 %). La moyenne des parités sur 15 jours ouvrés s’établit à 1,0569 $ pour 1 € pour les carburants et le gaz, ce qui a un impact de - 4 centimes environ sur le prix des carburants et – 41 centimes pour le gaz.
Le fret des carburants quant à lui a augmenté de 55,86 %, majorant le prix final du super sans-plomb et du gazole de 2 centimes.
Au niveau national, les coefficients d’obligation des certificats d’économie d’énergie (CEE) sont réévalués à compter du 1er janvier 2023. Cette augmentation (+ 32,5 %), combinée à une hausse des cotations mensuelles, impacte le prix des carburants à La Réunion à hauteur de + 2 centimes pour janvier 2023.
En janvier 2023, les prix maximums applicables à La Réunion seront les suivants :
→Les facteurs à la baisse étant majoritaires, le prix global diminue donc pour le gazole et reste stable pour le sans-plomb.
Enfin, au plan local et comme chaque année, 2 autres paramètres évoluent :
• Les tarifs portuaires (prestation de déchargement, redevance sur les marchandises débarquées,…) augmentent de 2,3 %,
• La réévaluation des surestaries* est à la baisse pour les carburants (- 24%) et à la hausse pour le gaz (+ 45,6 %).
*Les surestaries sont des indemnités payées au transporteur, en cas de dépassement du délai de planche. A défaut d’un montant négocié entre les parties, on applique celui qui est déterminé par le contrat type.