La Première ministre Elisabeth Borne continue sa visite ministérielle à La Réunion. Elle a découvert ce samedi matin, le Maïdo à Saint-Paul, ce site qui fait régulièrement face au risque d’incendie.
Des incendies qui sont une grande menace pour la biodiversité peï. Mais alors comment repousser au maximum le danger ? Rodrigue Doré, le coordinateur de la défense des forêts contre les incendies à l’ONF, s’est exprimé sur ce sujet. "Même en saison sèche l’accès à la forêt est autorisé. On prend des mesures en amont pour faire de la sensibilisation et de la prévention. On peut augmenter en puissance au niveau du dispositif de surveillance en cas de risque d’incendie avéré sur la zone, mais on n’ira pas plus loin. On n’ira pas jusqu’à l’interdiction du massif"
"On est sur une végétation qui va rapidement s’embraser et si après elle (la végétation) va rencontrer la forêt des tamarins un peu plus bas, à son contact à 2.000 mètres, là, il peut y avoir un phénomène d’incendie de grande ampleur parce qu’on aura beaucoup de combustibles et donc comme les incendies récents, qui font beaucoup de surface" ajoute de son côté Julien Triolo, responsable du pôle écologique à l’Office National des Forêts (ONF).
La Première ministre, elle aussi interrogée sur ce sujet, a évoqué les moyens de lutte et de prévention contre les incendies en période sèche : "Pour faire face à ce risque d’incendie, il y a des moyens qui sont exceptionnels comme... déjà au niveau de ce service d’incendie et de secours. Et puis comme vous l’avez dit, il y a un bombardier d’eau, un avion bombardier d’eau (ndlr Dash 8) qui vient compléter les moyens qui sont en permanence ici, notamment des hélicoptères. Je n’ai aucun doute sur la nécessité que cet avion bombardier d’eau vienne cette année et les années suivantes au moment de la saison sèche. Il continuera à venir, il n’y a aucun doute là-dessus."