Antenne Réunion
Pour la 4e nuit consécutive, plusieurs communes de l’île ont connu des mouvements de violences urbaines dans la nuit du 20 au 21 novembre 2018. Ces actes de vandalisme sont le fait de délinquants, sans lien avec le mouvement dit "gilets jaunes" mobilisé depuis le 17 novembre.
Violences urbaines à La Réunion
La préfecture de La Réunion rappelle qu’au vu de l’urgence caractérisée, le préfet de La Réunion a pris hier, mardi 20 novembre 2018, un arrêté de restriction de la circulation des personnes et des véhicules entre 21 h et 6h dans 14 communes de La Réunion.
En outre, "de nouvelles unités de forces mobiles ont été mises en place afin de renforcer le dispositif existant. Ces mesures exceptionnelles permettent aux forces de police et de gendarmerie de réaliser leurs interventions en matière d’ordre public dans les meilleures conditions d’efficacité et de sécurité".
Au total depuis quatre jours, ce sont 108 personnes qui ont été interpellées et placées en garde à vue.
16 fonctionnaires et militaires ont été blessés, dont un gravement à la main.
Amaury de Saint-Quentin, préfet de La Réunion, tient à saluer le professionnalisme et le sang froid des forces de l’ordre mobilisées pour faire face à ces violences. Il apporte également tout son soutien au fonctionnaire de police gravement blessé lors d’une opération de maintien de l’ordre cette nuit sur Saint-Denis.
Le préfet de La Réunion condamne à nouveau ces exactions inacceptables qui seront traitées avec la plus grande sévérité et assure tous les Réunionnais de la volonté de l’État de travailler sans relâche au règlement de cette situation de blocage qui affecte la vie de l’île.