Violences intrafamiliales : une marche blanche pour la cause des enfants

LINFO.RE – créé le 13.04.2019 à 06h30 – mis à jour le 13.04.2019 à 10h00 - La rédaction

La Rivière des Galets - violences intrafamiliales - marche blanche

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Une marche contre les violences intrafamiliales et pour la protection de l’enfant a lieu aujourd’hui à La Rivière des Galets. Organisée par les associations EPA et Entrèd à Nou, elle partira à 10 heures du stade Nelson Mandela au Port.

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Le tragique infanticide du Port a secoué toute La Réunion le 24 mars dernier. En réaction, les associations "Ecoute-Moi !, Protège-Moi !, Aide-Moi !" (EPA) et Entrèd à Nou ont décidé de mobiliser le milieu associatif et l’ensemble de la population.

La marche de ce samedi 13 avril se veut symbolique et a pour but d’éveiller les consciences sur la place de l’enfant.

Les associations mobilisées

Toute la population et toutes les associations réunionnaises sont invitées à participer en grand nombre à cette marche.

Plusieurs associations locales ont déjà indiqué leur présence : l’Association P’tit Cœur, l’Association de Défense des Pères Paire 2 Coeurs, l’Association Tu es Mon Autre, le Collectif pour l’Elimination des Violences Intrafamiliales (CEVIF), Lékol du bonheur – LDB, l’Association Vers nous-mêmes prévention, l’Atelier du futur papa Réunion et enfin l’Association Roulé mon z’avirons.

EPA, l’une des deux associations à l’initiative de l’événement avec Entrèd à Nou, a été créée en janvier dernier afin de développer des actions concrètes en matière de protection de l’enfance à La Réunion et dans l’Océan Indien.

Respecter et protéger les enfants

La marche d’aujourd’hui s’inscrit dans un contexte de violences intrafamiliales et en particulier de violences sur les enfants qui, selon l’association EPA, "continuent de grossir les colonnes de nos journaux à un rythme toujours plus effréné" à La Réunion.

"Les mentalités, les habitudes, les comportements qu’on tolère ou que l’on tait, que l’on banalise, tout cela doit disparaître au profit d’un monde où chacun respectera la dignité et l’intégrité de l’enfant."

Véronique Cassante, la présidente de l’association, était d’ailleurs le 10 avril dernier l’invitée du JT de 12h30 d’Antenne Réunion pour s’exprimer à ce sujet. "Nous souhaitons faire remonter aux pouvoirs publics tous les dysfonctionnements qu’il y a dès le départ, dès la dénonciation d’un enfant victime. Les adultes, les parents, l’entourage ou la justice n’écoutent pas suffisamment les enfants. Nous voulons aussi qu’une prise en charge soit faite de suite."