Violences dans le quartier Fayard : « Les Réunionnais en ont marre », réagit Joé Bédier

Cette décision intervient dans un contexte où les violences urbaines se répètent dans le temps. Le quartier de Fayard a été le théâtre de nouvelles violences cette semaine.

"Le précédent couvre-feu était efficace, dès qu’il s’est arrêté les problèmes ont commencé. C’est un arrêté pour aussi donner de la tranquillité aux Saint-Andréens et pour protéger certaines personnes, notamment des gamins. Quand il y a des problèmes de cet ordre dans l’Hexagone, on intercepte les voyous, à Fayard on n’arrête personne", explique Joé Bédier.

Est-ce qu’il faut plus de sévérité avec les mineurs de moins de 16 ans ?

"Il faut vraiment être sévère, on ne peut plus continuer comme ça. Les mineurs délaissés sont le véritable problème. Ces marmailles arrivent ici, ils n’ont ni papa ni maman, ils grandissent dans la rue et sèment le désordre. Les Réunionnais en ont marre, si on n’arrive pas à s’intégrer, il faut rentrer chez soi. Il faut s’intégrer à La Réunion, si on n’est pas d’accord, qu’on rentre d’où l’on vient. On n’a jamais vécu ça à La Réunion, on a toujours été une île qui accepte les autres".

Sécheresse

La sécheresse qui s’est installée est un autre objet de crispation. Des packs d’eau sont distribués pour tenter de faire face aux coupures d’eau. Les collectivités ont-elles suffisamment anticipé les effets du dérèglement climatique ?

"Il n’y a eu aucune anticipation. Même avant cette mandature de 2020, rien n’a été anticipé. Monsieur Virapoullé, qui est là depuis 40 ans, a fait une sortie médiatique pour dire qu’on a de l’eau en abondance et pourquoi ne pas la vendre dans les pays au Moyen-Orient. Personne n’a anticipé jusqu’ici et la mandature actuelle encore moins. Ils sont en train d’endetter la Cirest".

De plus, Joé Bédier assure que la rentrée scolaire aura bien lieu ce mardi 21 janvier à Saint-André.