Thérèse Baillif, présidente du Collectif pour l’élimination des violences intrafamiliales (Cevif) était au micro d’Antenne Réunion Radio ce mardi. Elle revient sur l’importance de la mise en place de solutions.
Suite à la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Thérèse Baillif était l’invité d’Antenne Réunion Radio ce mardi. La présidente du Collectif pour l’élimination des violences intrafamiliales (Cevif) a insisté sur la nécessité de mettre en place des solutions durables et efficaces.
Thérèse Baillif est notamment revenue sur le nouveau plan de lutte contre les violences faites aux femmes. 66 millions d’euros seront mobilisés par le gouvernement. "Il faut des moyens. L’important est de savoir comment ces moyens sont utilisés", explique la militante.
Mobilisée depuis 30 ans pour le respect des droits de la femme, Thérèse Baillif note les progrès réalisés dans le domaine de l’accompagnement des victimes : "Il y a une sensibilisation des policiers et des gendarmes. Il y a des améliorations dans ce domaine aujourd’hui. Mais eux aussi ils manquent peut-être de moyens."
Pour Thérèse Baillif, "quand les moyens sont insuffisants, il faut réfléchir aux solutions et des solutions il y en a toujours". La présidente du Cevif évoque également l’impact psychologique sur les enfants "témoins même s’ils n’assistent pas directement aux actes de violence".
Retrouvez l’intégralité de l’intervention de Thérèse Baillif, présidente du Collectif pour l’élimination des violences intrafamiliales, invitée d’Antenne Réunion Radio ce mardi matin.
