La Réunion est confrontée depuis le samedi 17 novembre à une mobilisation sociale dite des "gilets jaunes" et, en marge de ce mouvement et principalement la nuit, à des violences urbaines d’une grave intensité. 16 personnes ont été interpellées au cours de la nuit. Depuis le 17 novembre, 123 personnes ont été interpellées.
"L’arrêté préfectoral restreignant la circulation des personnes et des véhicules entre 21 h et 6 h, mis en place depuis mardi dans 14 communes de l’île, ainsi que la mobilisation de renforts de militaires de la gendarmerie nationale ont permis sur différentes parties de l’île aux forces de l’ordre de répondre dans la durée, en sécurité, aux violences urbaines inacceptables" explique la préfecture de La Réunion.
La nuit de mercredi 21 à jeudi 22 novembre a été plus calme que les nuits précédentes assure la préfecture.
En revanche, des points de forte tension sont encore à signaler à Saint-André et Bras-Panon dans l’Est, Le Tampon et Saint-Louis au Sud.
16 personnes ont été interpellées au cours de la nuit. Depuis le 17 novembre, 123 personnes ont été interpellées.
"Aucun blessé parmi les forces de l’ordre n’est à déplorer cette nuit".
Plusieurs approvisionnements ont pu être réalisés dont l’approvisionnement des éleveurs en aliments, l’approvisionnement en médicaments de certains hôpitaux et l’approvisionnement en carburant de l’aéroport.
"Le préfet est ouvert au dialogue. Si le rendez-vous d’hier n’a pu se tenir, une délégation de manifestants sera reçue par le préfet dès qu’elle en exprimera la demande" assure la préfecture de La Réunion.
Le préfet a tenu une réunion de travail avec le président du conseil départemental et les maires mardi ainsi qu’une réunion de travail avec les représentants du milieu économique hier mercredi.
Une rencontre avec les représentants des syndicats est prévue aujourd’hui en préfecture.