La vie chère à La Réunion, c’est d’abord le transport et l’alimentation. Mais pas seulement...
Les secteurs des transports et de l’alimentation (dépenses courantes) : ces 2 représentent un tiers des dépenses des Réunionnais.
Sur le département : l’alimentation est 37% plus chère que dans l’Hexagone. Et en ce qui concerne les transports, les exemples sont multiples. Mais le prix de vente des voitures affiche un réel écart entre les prix en métropole et les prix affichés à La Réunion.
Pour acquérir la voiture plus vendue en France (Peugeot 208) : il faut compter 14 500 euros dans l’Hexagone contre 17 000 euros à La Réunion.
Se déplacer, se loger, se nourrir, se soigner (...) : cela coût plus cher à La Réunion qu’en métropole. Et sur l’île, on ne consacre que "8% de notre budget aux loisirs et à la culture, 5% pour l’habillement".
Globalement, tout est plus cher qu’en France métropolitaine. Les prix sont "7,1% fois plus élevés qu’en métropole, d’après une note de l’Insee basée sur les prix de 2015".
Lors de son dernier déplacement à La Réunion, la ministre des Outre-mer a elle-même reconnu que le "territoire est le plus inégalitaire".
La principale raison : c’est le manque de concurrence. Il faut savoir que dans le secteur de l’alimentation : cinq groupes se partagent le marché.
Certains d’entre eux sont grossistes et vendeurs de détails. Ce qui peut générer des conflits d’intérêts.
Il y a donc peu de groupes sur un marché. C’est aussi le risque de faire des ententes sur les prix et c’est illégal.
Dans le BTP par exemple : six groupes ont été condamnés en 2016 à verser 5 millions d’euros d’amende.
Mais la question est loin d’être résolue puisqu’à l’heure actuelle, les matériaux de constructions sont 39% plus chers à la Réunion que dans l’Hexagone.
Premier point : il faut lutter contre les monopoles. Mais également réformer l’Octoi de mer. Autre piste évoquée et toujours aussi sensible, s’attaquer à la fameuse sur rémunération des fonctionnaires d’Etat.