Dans un contexte où la leucose fait beaucoup parler d’elle, les éleveurs bovins sont aujourd’hui soumis à la réglementation sanitaire. Un dépistage est réalisé chaque année, pour que des mesures soit prises en amont afin d’éviter que de la viande impropre à la consommation ne se retrouve dans nos assiettes.
7h30 ce mardi 6 août, Olivier Robert, éleveur bovins à la Plaine des Cafres, rassemble les bêtes de son exploitation. Il est aidé par toute sa famille pour la prophylaxie annuelle qu’il est obligé de réaliser. Des bœufs, des vaches, des génisses... Une centaine au total doivent subir un prélèvement sanguin.
"Aujourd’hui c’est la prophylaxie annuelle de notre exploitation. Le vétérinaire va venir échantillonner en prise de sang les animaux chez nous de plus de 8 mois, pour faire une recherche dans un laboratoire accrédité. On aura les résultats d’ici un mois, un mois et demi."
Grégoire Roussel, le vétérinaire dépêché sur place à fort à faire. Les prélèvements sont réalisés un à un. Il s’agit de détecter la présence ou non de nombreuses maladies. "Je fais des prises de sang sur chacun des animaux. Et à partir de là, les prises de sang vont partir au laboratoire et on va déterminer s’il y a des maladies sur ces vaches."
Mais toutes les bêtes ne subissent pas de prélèvement sanguin. Les analyses débutent lorsque l’animal a au moins un an.
"Réglementairement, un certain nombre d’analyses doivent être faites à partir de douze mois. Sur notre exploitation avec ma femme on a décidé de le faire à partir de 8 mois, c’est un choix par rapport à la conservation des animaux chez nous, on veut bien vérifier l’état."
Selon l’éleveur, également président de la Sica Révia, entre 10 et 12 % de la filière bovine serait atteinte de la leucose, sans pour autant représenter de danger pour le consommateur. Les bêtes malades sont abattues, car plusieurs contrôles sont réalisés sur l’exploitation d’une part et d’autre part sur l’abattoir.