Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux où l’on y voit 3 palettes de viandes surgelées jetées à la poubelle par des salariés de Vindémia a fait le buzz. Face aux nombreuses critiques, le groupe affirme que la viande était impropre à la consommation, et nous a ouvert ses portes.
C’est en déchargeant à quai et en ouvrant les conteneurs où se trouvaient les six tonnes de viande, de l’agneau venu de Nouvelle-Zélande, que la compagnie constate les dégâts. Et la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux a beaucoup fait réagir.
"Nous nous sommes aperçus qu’il y avait vraisemblablement eu un problème industriel et que le sous vide n’avait pas tenu. L’ensemble des sachets était soit éventré ou partiellement ouvert, ce qui rendait le produit totalement inapte à la mise sur le marché. Nous devons respecter le règlement très stricte que nous impose la législation", explique Arnaud Poussineau, directeur logistique et supply chain de Vindémia.
Rencontre entre la Daaf et les associations de consommateurs
Impropre à la consommation, la viande est alors mise en quarantaine, avant d’être envoyé dans le seul centre d’équarrissage à La Réunion pour être détruite. La législation en matière de sécurité alimentaire est stricte et le process normalement bien rôdé. La viande importée arrive par bateau depuis la Nouvelle-Zélande ou par avion depuis la Métropole, avant d’arriver à La Réunion.
"Nous contrôlons visuellement, un expert assure la conformité de la viande à son arrivée. Nous avons des prises de températures qui sont effectuées sur chaque arrivage. La viande reste très peu de temps dans nos entrepôts. Un avion est traité dans la nuit, et la boucherie, comme le reste des produits, est en magasin dès le lendemain matin", poursuit Arnaud Poussineau.
Si la viande importée parcourt des kilomètres et transite par les entrepôts, la viande péi est elle livrée directement sur les différents points de vente par les acteurs économiques locaux.