Le kilo de tomate a atteint un prix tel que les producteurs vendent à perte. Une bonne nouvelle pour les consommateurs, mais moins pour les professionnels.
Il existe deux cas de figure. Soit le producteur est indépendant, soit il est en coopérative :
Lorsqu’on est indépendant, aucune aide n’est possible, mais en contre-partie, le producteur indépendant peut s’appuyer sur la diversification. On plante à la fois des tomates, des letchis, des piments... L’idée, c’est de compenser les pertes d’une production grâce aux bénéfices des autres. C’est d’ailleurs le choix de beaucoup de planteurs.
Lorsque l’on est dans une coopérative, cette dernière vous rachète la totalité de la production même si vous êtes en surproduction. La coopérative va négocier avec vous un prix qui va aux deux parties. L’idée est de limiter la perte financière
Le Programme d’options spécifiques à l’éloignement et à l’insularité (Posei).
C’est une enveloppe distribuée chaque année aux coopératives des Outre-mer. Tous les ans ou tous les six mois, la coopérative touche une aide pour chaque kilo de fruits et légumes produits par les planteurs, par exemple 20 centimes pour le kilo de tomates. La coopérative le reverse au planteur.
Comme c’est un prix fixe, ça permet donc de faire face en cas de ventes à pertes, mais pas de compenser totalement ces pertes.